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3 Août 2018
Ils ne se supportent pas mais vont devoir cohabiter sur une île déserte paradisiaque. Pour Déborah, Daniel Saint-Ferrant, le prestigieux patron qu’elle assiste fidèlement depuis plus de six ans, est un playboy égocentrique, irrespectueux et capricieux. Pour Daniel, Déborah Evreux est une assistante efficace et irremplaçable… mais parfaitement ennuyeuse, coincée et tout sauf attirante. Lorsqu’ils prennent conscience qu’ils sont les deux survivants du crash de leur jet privé, le soulagement de ne pas être seul sur cette île au décor paradisiaque se mêle à l’appréhension face à la perspective d’une cohabitation forcée. Car, en dehors du contexte purement professionnel, ils ne se supportent pas, c’est un fait. Mais il se pourrait bien que le soleil tropical leur permette de se voir l’un et l’autre sous un tout autre jour…
C'est le petit pitch de la 4ème de couverture qui m'a donné envie de découvrir ce roman. Je l'avoue, j'ai des petits "guilty pleasures" qui, à chaque fois, me font craquer. Ainsi, je sais que si je regarde un téléfilm de Nöel ou que je lis une histoire de princesse, je vais forcement aimer. Il en est de même pour les histoires à la Robinson Crusoé, avec des récits de naufragés perdus sur une île déserte. Ajoutez à cela de la romance et je signe tout de suite. Donc, même si l'histoire de base me plaisait, je ne m'attendais pas à apprécier autant ma lecture et franchement, je suis ressortie conquise par Seuls au monde.
Déborah est une assistante parfaite. Efficace, effacée et dévouée à son travail, elle représente pour Daniel Saint-Ferrant la seule femme qu'il n'a pas envie de mettre dans son lit - trop prude et coincée à son goût - et pour qui il a vraiment du respect. Aux yeux de la jeune femme, son patron est un gamin égocentrique qui ne prends rien au sérieux et elle a beaucoup de mal à supporter son exubérance. Mais quand un accident d'avion les force à passer du temps seuls à seuls sur une île déserte alors ils risquent fort de devoir mettre leur ego et leur rancœur de côté pour survivre.
En soit, une très très bonne lecture ! Un roman certes, assez convenu, que ce soit dans le déroulement du récit ou bien dans le final mais c'est ce qu'on attends d'une romance et celle-ci est particulièrement réussie. L'auteure a su y insuffler du rythme avec des péripéties qui s’enchaînent et tiennent les lecteurs en haleine.
La dynamique et l'alchimie des deux personnages principaux fonctionnent à merveille. J'ai aimé leur deux caractères même si j'avoue avoir une préférence pour celui de Déborah, que j'ai trouvé débrouillarde et très attachante. Par ailleurs, petit point bonus également pour les très bonnes joutes verbales entre les deux héros que l'auteure a su distiller tout au long du roman.
Parlons maintenant un peu du style de Caroline Mongas, que je ne connaissais pas avant de découvrir cette romance mais que j'ai beaucoup apprécié. La plume de l'auteure est légère, très fluide, parfaitement adaptée à de la romance, bref, ce fut avec plaisir que je l'ai découverte et je vais désormais suivre son actualité littéraire pour pouvoir lire ses prochains romans !
Seuls au monde de Caroline Mongas est une bonne romance. Tous les ingrédients pour que la lectrice passe un bon moment sont réunis : un couple charismatique, des péripéties et un style plaisant. Bref, un roman que je vous invite à découvrir cet été !
Seuls au monde de Caroline Mongas
Romance - Editions Harlequin - 300 pages
Où l'acheter : Seuls au monde